top of page

« Il faut tout un village pour élever un enfant Â», veut un proverbe africain et nous ne pouvons que l'approuver. Mais pourquoi se limiter à l’élévation de l'enfance, quand on considère que l'éducation ne se circonscrit pas aux mineurs mais s'applique à tous les âges et que des entités collectives peuvent en faire l'objet ?

Considérant que l'éducation doit se faire tout au long de la vie, nous souhaitons tester les limites du cloisonnement en tranches d'âge. Nous croyons aussi au concept de « territoires apprenants Â» et que les communautés peuvent apprendre ensemble. C'est pourquoi nous affirmons qu'« Il faut tout un village pour élever un village. Â»

Pourquoi la co-éducation ?

 

Avec un pied dans l'animation et un autre dans l'Education Nationale et bien conscients de l'importance du milieu familial dans le développement de l'enfant, nous constatons que le système éducatif français repose encore sur la division et la hiérarchisation entre le loisir et l'éducatif formel. Cette séparation nous semble contre-productive, puisqu'elle ne permet pas de prendre en compte l'enfant dans sa globalité.

Cette conception est en train de changer lentement, avec une volonté, au moins dans les textes, de laisser plus de place à l'école aux autres acteurs éducatifs. De nombreuses initiatives vont dans ce sens, comme les dispositifs de réussite éducative.

Pourquoi l’amérique latine ?

 

Parce que de nombreuses initatives très originales y ont lieu en terme d’éducation. Que ce soit par choix de l’Etat, par l’absence de service-public ou dans le but de créer du contre-pouvoir, certaines communautés mettent en place de réelles pratiques d’auto-éducation, où les enseignants, animateurs socio-culturels et habitants eux-même participent à part égale au système éducatif.

 

bottom of page